“Il n’y a qu’un seul coin de l’univers, que vous êtes certain de pourvoir changer… c’est vous-même”
Aldous Huxley
Vous avez certainement déjà essayé de changer un comportement ! Parfois vous y arrivez, parfois non.
Et si vous regardiez attentivement les comportements que vous avez réussi à modifier, vous trouverez toujours le même point commun: la motivation.
Il n’est pas simple de « changer », car « une habitude » devient très vite un réflexe.
En effet, Les avancées en neurosciences montrent une circulation en “circuit neuronal fermé” qui s’enclenche systématiquement dans le même contexte.
A titre d’exemple:
« Cela nous arrive tous; vous êtes dans vos pensées, vous prenez votre voiture (ou vous êtes à pied), pour vous rendre à un endroit donné, et comme par “magie” vous roulez tout en vous arrêtant aux feux, aux stops etc, jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que « de façon réflexe » vous avez pris le chemin habituel alors que ce n’est pas votre destination ce jour.
Il en est de même pour un comportement désagréable, gênant, ou totalement dysfonctionnel. Il est devenu habituel, comme il est habituel qu’une feuille tombe naturellement vers le sol. Il n’y a aucune énergie à fournir pour qu’elle tombe, de même qu’une habitude installée. »
Seul un travail comportemental actif, volontaire et répétitif peut en venir à bout … si vous êtes motivé pour le faire!.
La TCC va vous aider à y voir plus clair en décomposant « ce qui vous pose problème » en plusieurs éléments. Les liens entre ces éléments sont mis en évidence. L’impact de ces liens et influences sont alors visibles, le travail peut commencer:
Ces « éléments” se décomposent comme suit:
Chaque « élément » peut influencer l’autre. Les personnes réagissent de façon différente à une même situation. Cela dépend de votre perception de cette situation; cette perception peut être aidante ou nuisible.
Prenons un exemple simple:
La journée a été difficile, et vous êtes de mauvaise humeur. Avant de rentrer chez vous le soir, vous faites quelques courses. vous rencontrez quelqu’un que vous connaissez et qui semble vous ignorer complètement. Deux types de pensées peuvent s’imposer à vous
Dans cet exemple, la même situation a été interprétée de deux façons différentes. Les pensées (cognitions) ont eu un impact sur les émotions puis sur le comportement.
En ne vérifiant pas les faits et en sautant aux conclusions (interprétation subjective), la personne a des émotions inconfortables et un comportement qui peut accentuer un état d’anxiété ou de dépression. A contrario, si on adopte l’attitude (colonne positive), et on contacte la personne pour vérifier, on pourrait se sentir mieux. Si on évite la personne, on ne pourra pas vérifier nos perceptions la concernant et conséquemment, on pourrait se sentir encore plus mal...
Si nous pensons de la même manière, nos comportements auront tendance à se répéter... de la même manière, encore et encore...